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Dorothée Jourdain

Socalled Sings Yiddish with Strings!

Updated: Jul 30, 2019



Socalled, "the mad wizard of Yiddish Hip Hop", goes back to his roots on his ground- and heartbreaking new album “Di Frosh”. Accompanied by the award winning classical Kaiser Quartett, known for their string-work alongside Gonzales, Jarvis Cocker, Boy, or Gregory Porter, the musician from Montreal sings Yiddish folk songs – after having sampled some of them in the past for his own tracks. The album also presents two brand new compositions, including "Tsum Shtam", written by legendary Arkady Gendler especially for Socalled.


“The Yiddish revival is old news”, Socalled writes in his liner notes. “A culture of literature, music, art, philosophy, story, dance and language once truly on the brink of extinction has been fostered, nurtured and resurrected with festivals, concerts, lectures, classes, records, Youtube clips and podcasts to become a viable, living, evolving force. Yiddish has been revived. We’re back.” In the beginning, shortly after Josh Dolgin began calling himself Socalled, his interest in the language and its music was as a musical archaeologist. Instead of trying to find the ever elusive "hidden" break or backbeat record by Funk or Jazz musicians from the US, he began digging through old Yiddish records in flea markets and thrift stores. “I was looking for sounds I could apply to new, technologically-mediated works, actual new works made up of actual old sounds combined with the textures and sonorities of today. I was a hip hop producer, making new beats saturated with a Yiddish flavor.”


The exciting results of this can be enjoyed on Socalled hits like “Dayenu” from The So Called Seder: A Hip Hop Haggadah (2005), “(These Are The) Good Old Days” from Ghettoblaster (2006), “Work With What You Got” from Sleepover (2012), or his remix of the CBC's "As it Happens" theme song by Moe Koffman. “But after a while, I became interested in these old records and sheet music archives not just as someone looking to chop things up to be used in bits and pieces”, the now 41-year old, who calls himself a “collector and archivist of this Jewish repertoire”, says. “I became dedicated to learning the styles of that lived tradition, to being able to first play the melodies on my accordion or the piano, and then to sing the songs.” He re-listened and learned these songs and began picking favorites, songs he particularly liked “for their lyrical content, for the way they were arranged, for a particular performer’s interpretation, for the melody”. A few years back, Socalled began incorporating some of these songs into his live performances at festivals, workshops, and concerts, which were greeted with an enthusiastic response from listeners and critics alike. Having worked with the Kaiser Quartett from Hamburg, Germany, for his or his two wildly successful "Season" musicals and a host of collaborations with his friend Gonzales, he approached the classical string quartet about writing and recording string arrangements for nine of his favorites from the old repertoire – plus “Di Hoif”, a song from "Tales From Odessa", his original Yiddish gangster musical, as well as the aptly titled “Tsum Shtam” (to the source), which the late Arkady Gendler, “a paragon of the Yiddish revival movement” wrote for Socalled. "The composers, the performers, the arrangers, the labels, every song has a story, a lesson, a history, a role in the drama, that I can’t wait to share with audiences”, Socalled says. “And through song, so much history and culture can be exposed, given new life. The quartet arrangements give the music the harmonic respect it deserves, an integral and often overlooked element in presenting this material. The program is funny, sad, beautiful, dark… I think I put together a nice range of styles, colours, keys, modes and moods. The Yiddish revival is over, it’s the Yiddish era again; so let’s dig deep, let’s celebrate and explore the riches of this extraordinary culture.”

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To stream the album, click here.


 

Le 14 août 2018 - Le « sorcier du hip-hop yiddish » Socalled revient à ses origines avec Di Frosh, un nouvel album à la fois déchirant et révolutionnaire. Accompagné du Kaiser Quartett, un quatuor classique primé et connu pour ses collaborations avec Gonzales, Jarvis Cocker, Boy ou Gregory Porter, le musicien montréalais nous y propose des airs folkloriques yiddish, déjà entendus dans certaines de ses chansons populaires. L'album comprend également deux nouvelles compositions, dont « Tsum Shtam », écrite par le légendaire Arkady Gendler spécialement pour Socalled.


« La renaissance yiddish, c’est fini », écrit Socalled dans ses notes. « Toute une culture littéraire, musicale, artistique, philosophique, de récits, de danse, de langage, était autrefois sur le point de disparaître à jamais, mais a été recueillie, soignée, encouragée et revenue à la vie à grands coups de festivals, de concerts, de cours, de disques, de vidéos YouTube et de podcasts qui ont refait d’elle une force vive, vibrante, en pleine évolution. La culture yiddish est ressuscitée. Nous revoici ». Au début de sa carrière, tout juste après avoir adopté le pseudonyme Socalled, le musicien s'intéressait à la langue et à la musique yiddish à titre d'archéologue musical. Au lieu de s'investir dans la poursuite de trouvailles funk ou jazz de musiciens Américains, il s'est mis à la recherche d'enregistrements yiddish dans les friperies et les marchés aux puces. « Je fouillais dans des piles de disques à la recherche de sons dont je pourrais me servir dans de nouvelles œuvres digitales, des œuvres de création numériques, composées à partir de vrais sons anciens amalgamés à des textures et à des sonorités d’aujourd’hui. Je produisais du hip-hop, des beats nouveaux bourrés de "tam", de saveur yiddish. »


Cette fusion excitante a été louangée par le public sur des titres tels que « Dayenu », tiré de l'album The So Called Seder: A Hip Hop Haggadah (2005), « (These Are The) Good Old Days » sur Ghettoblaster (2006), « Work With What You Got » sur Sleepover (2012), ou le remix de la chanson thème de l'émission « As it Happens » écrite par Moe Koffman. « Au bout d’un certain temps, je me suis mis à m’intéresser à ces vieux disques et à ces partitions anciennes non plus seulement parce que j’y cherchais des passages à découper pour pouvoir ensuite m’en servir par petits bouts : je me suis consacré à apprendre les styles de cette tradition, pour pouvoir d’abord jouer les mélodies sur mon accordéon ou au piano, et ensuite chanter les chansons », raconte le musicien de 41 ans, autoproclamé collectionneur et archiviste du répertoire juif. À un certain moment, il s'est mis à réécouter et à apprendre ces chansons, puis, il choisi celles qu'il préférait « à cause de leurs paroles, de leurs arrangements, de l’interprétation d’un chanteur en particulier, de leur mélodie ». Quelques-unes d'entres elles ont fini par se retrouver dans le répertoire qu'il présentait à l’international, dans le cadre de festivals, d’ateliers et de concerts, et ont été reçues avec enthousiasme par les critiques et le public.

Socalled a invité le quatuor à cordes Kaiser Quartett d'Hambourg (Allemagne) - avec qu’il avait déjà travaillé sur Season, ses deux productions musicales louangées, ainsi que lors de plusieurs collaborations avec son ami Gonzales - à contribuer à la composition, l'enregistrement et l'arrangement des cordes de neuf de ses œuvres préférées du vieux répertoire. Il a ajouté à cette sélection « Di Hoif », une chanson tirée de Tales From Odessa, sa première production musicale à saveur « gangster », et « Tsum Shtam », un titre très à propos, signifiant « à la source », écrit pour Socalled par le défunt Arkady Gendler, « parangon du mouvement de la renaissance Yiddish ». « Chacune des chansons a son histoire, porte sa leçon et son récit, joue son rôle dans le drame, et j’ai extrêmement hâte de partager tout cela avec le public », dit Socalled. « Grâce aux chansons, de grands pans de l’histoire et de la culture peuvent se dévoiler, être remis en lumière. Les arrangements pour cordes redonnent à cette musique le respect harmonique qu’elle mérite. Or, cet élément essentiel est souvent négligé. Voici un spectacle rigolo, triste, beau, sombre… Je pense avoir réussi à présenter un bel éventail de styles, de couleurs, de tons, de modes et d’atmosphères. La renaissance yiddish est terminée, nous revoici en pleine ère yiddish – alors creusons loin, célébrons et explorons les richesses de cette culture remarquable. »


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Pour écouter l'album, cliquez ici.

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